Toxines alimentaires : nous sommes ce que nous mangeons - Éviter les aliments toxiques au quotidien

Les toxines nous entourent. Que ce soit les gaz de votre voiture, votre diner surgelé ou les pensées négatives au travail, les toxines sont partout.

Notre corps est fait pour supporter les expositions toxiques quotidiennes, grâce à nos organes de détoxification et d’élimination tels que le foie, le côlon et les reins, qui font tous un excellent travail pour nous maintenir en bonne santé.

Cela dit, ce que l’on consomme régulièrement pose souvent des problèmes à cause de l’accumulation des substances toxiques. Tout ce qui entre dans notre corps par contact direct avec nos muqueuses, par inhalation dans les poumons ou en touchant notre peau pendant une longue période, a de fortes chances de passer dans notre sang et d’avoir une influence, bonne ou mauvaise, sur notre santé.

Il peut être assez pénible d’essayer d’identifier et d’éliminer les toxines auxquelles nous sommes exposés chaque jour. Nous ne devons pas seulement les connaitre, mais encore savoir ce qu’il faut faire avec. Voilà où je peux vous aider.

Voici une liste des 7 principales toxines alimentaires dont il faut se méfier, et ce que vous pouvez faire à leur sujet pour rester en bonne santé :

Toxicité : Les « douze vilains » sont une liste des fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides. Ces derniers sont liés à de nombreux problèmes de santé dont le cancer du poumon, les troubles hormonaux et la neurotoxicité [8,2,10].

Solution : : Lorsque vous envisagez d’acheter des produits locaux, bio et de saison, gardez cette liste à l’esprit, et consultez celle du Groupe de travail sur l’environnement concernant les résidus de pesticides. Vous pouvez aussi utiliser les « 15 propres », c’est-à-dire les produits les moins contaminés, dans vos recettes préférées.

Toxicité : Lorsque les aliments sont transformés, des changements y sont apportés intentionnellement. Parmi ceux-ci, il y a l’ajout de conservateurs et d’additifs, utilisés pour améliorer ou préserver le goût et la durée de conservation. Beaucoup de ces ajouts sont toxiques pour notre santé, par exemple l’aspartame, qui a été associé à l’augmentation de l’irritabilité et à la dépression [6], ainsi que le sirop de maïs à haute teneur en fructose, lié au syndrome métabolique et facteur potentiel d’obésité [7,9].

Solution : Protégez votre corps de ces produits chimiques et irritants :

• Ne lavez pas les aliments seulement avec de l’eau ;
• Achetez bio, local et de saison (surtout les « douze vilains »); and
• Évitez les additifs nocifs tels que les édulcorants de synthèse, le sirop de maïs à haute teneur en fructose, le glutamate de sodium, les graisses trans, l’olestra, les colorants alimentaires, le chlorure de sodium, les sulfites, les nitrates, les nitrites, le BHA et le BHT, le gallate de propyle, le dioxyde de soufre, le bromate de potassium et les parabènes.

Toxicité : Quand le mot « ajouté » apparait derrière le mot « sucre », cela signifie qu’on a ajouté du sucre au cours de la fabrication d’un aliment ou d’une boisson transformés. Ce sucre ajouté n’a aucune valeur nutritionnelle et peut être toxique dans la mesure où il contribue aux caries et à l’obésité [3,12].

Solution : Évitez les confiseries, les jus de fruit concentrés et les boissons gazeuses et remplacez-les par des produits plus sains tels que :

• Des fruits et légumes crus (pommes, avocats, oranges, poivrons, tomates, concombres, carottes, céleri);
• Des en-cas riches en protéines pour favoriser la satiété et la régulation glycémique (fruits à coque, boissons protéinées, haricots, viande);
• Davantage d’eau et de jus de fruit frais.

Toxicité : La contamination des écosystèmes aquatiques par les métaux lourds est une conséquence malheureuse de mauvais processus industriels. Alors que bien des produits de la mer, comme le poisson, sont une source de bons acides gras oméga-3, ils peuvent aussi contenir du méthylmercure [5]. L’exposition à ce métal lourd a été associée à un léger risque de troubles neurologiques, et on recommande aux femmes enceintes d’éviter les espèces de poisson les plus chargées en mercure pour éviter tout risque dans le développement du fœtus [5].

Solution : Évitez les produits de la mer et poissons situés à l’extrémité de la chaine alimentaire, qui contiennent beaucoup de mercure, et vérifiez les doses de mercure acceptables dans les poissons et les fruits de mer, publiées par l’Agence pour la protection de l’environnement, afin d’évaluer le degré de contamination de ceux que vous appréciez.

Évitez le requin, le thon, l’espadon, le maquereau-roi, poissons prédateurs ayant des taux élevés de mercure.

Tenez-vous-en aux crevettes, sardines, anchois, au saumon, au colin, au poisson-chat et aux plus petits poissons (même pour votre huile de poisson).

Mangez jusqu’à 12 onces (soit 2 repas) par semaine de poisson et fruits de mer pauvres en mercure.

Toxicité : Les composés perfluorés (les PFC) sont des substances chimiques, créées par l’homme, utilisées pour fabriquer des produits résistant à la chaleur, à l’huile, aux taches, aux graisses et à l’eau. La recherche a montré que l’exposition à ces substances toxiques était liée au cancer du sein, à des troubles de la reproduction et à des malformations fœtales [1,11].

Solution : Évitez les emballages alimentaires, boites à pizza, boites de pop-corn au micro-ondes et autres produits contenant des PFC, surtout lorsqu’ils doivent être chauffés.
Acheter des produits dans des emballages sans PFC.
Mettre les aliments au micro-ondes dans des contenants en verre, en céramique ou un autre matériau résistant à la chaleur.
Réchauffez les aliments sur la cuisinière ou au four quand c’est possible.
Essayez le plus possible de préparer et de manger des aliments frais.

Toxicité : Si la viande est une excellente source de protéines et de fer héminique (la forme la plus absorbable de fer), elle peut aussi être source de bactéries et de parasites toxiques et infectieux.

Solution :Assurez-vous que les aliments soient bien cuits, surtout le porc, le poulet, la dinde, le poisson et les mollusques. De même, des petites bêtes peuvent se cacher dans les légumes verts à feuilles et ceux qui présentent une surface importante, tels que les brocolis.

Utilisez un thermomètre pour contrôler la cuisson des viandes épaisses (conseils sur la température des aliments).
Lavez-vous toujours les mains après avoir touché de la viande crue pour ne pas transporter d’éventuelles bactéries sur d’autres surfaces dans la maison.
Faites tremper vos produits 10 minutes dans une solution d’eau, de sel, de vinaigre et d’extrait de pépins de pamplemousse (recette de produit de lavage fait maison)

Toxicité : Rien de tel que l’odeur du barbecue par une belle journée d’été. Mais la « croûte » brûlée sur les steaks et les légumes, résultat de la cuisson au gril, contient des composés organiques volatils. En grande quantité, ces composés toxiques peuvent être cancérigènes. [4]

Solution : Bien qu’il soit sans doute impossible d’éviter les barbecues, la modération est de rigueur.

Limitez votre consommation de morceaux de viande gras et croustillants et de légumes gras, qu’ils soient cuits au barbecue, à la poêle ou au four.

Essayez de manger plus souvent des aliments crus, ou cuits à l’eau ou à la vapeur.

Tout le monde connait l’expression : « Nous sommes ce que nous mangeons ». Si ce que nous consommons comporte les produits mentionnés en grande quantité, nous pourrions bien être toxiques nous aussi. Bien qu’il soit presque impossible d’éviter TOUTES les toxines TOUT le temps, limiter votre exposition permet de réduire l’accumulation de ces substances nocives dans votre organisme, et de protéger votre santé aujourd’hui et à l’avenir. Maintenant, soyez un consommateur averti, et mangez bien pour vous sentir bien !