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Nouvelles cibles génétiques pour la COVID-19

Dans l’étude de Garvin (2020), l'expression génétique du liquide de lavage bronchoalvéolaire a été analysée pour les poumons de neuf patients atteints de COVID-19 et de 40 témoins. Chez les patients atteints de COVID-19, l'expression de l'ECA₂ a été régulée à la hausse 199 fois par rapport aux témoins, tandis que l'expression de l'ECA a été régulée à la baisse huit fois, ce qui montre un système rénine-angiotensine (RAS) dérégulé. En outre, la voie de la bradykinine s'est avérée être significativement affectée par le COVID-19, montrant une régulation des récepteurs de la bradykinine BKB26 et BKB1R 207 fois et 2945 fois, respectivement, avec des marqueurs supplémentaires indiquant une tempête de bradykinine. Enfin, il y avait une régulation à la hausse significative des gènes impliqués dans la synthèse de l'acide hyaluronique chez les patients atteints de COVID-19, et une régulation à la baisse des gènes responsables des voies de dégradation. La combinaison du système RAS dérégulé, de la tempête de bradykinine et de l'augmentation de l'acide hyaluronique dans le tissu pulmonaire peut entraîner une perméabilité vasculaire et une accumulation d'acide hyaluronique dans les poumons, produisant un hydrogel qui peut nuire à la respiration. Cette étude a mis en évidence des gènes spécifiques qui devraient être ciblés pour développer des thérapies COVID-19. La vitamine D est mentionnée comme un adjuvant potentiel pour aider à réduire la production de rénine et à réguler le système RAS.