Suppléments pour la gestion de la cellulite
La cellulite est un problème cutané localisé qui se manifeste généralement au niveau des cuisses, des fesses, et de l’abdomen. La surface de la peau sur ces zones présente souvent des capitons ou un aspect de « peau d’orange » [1], [2]. Malgré l’absence de données épidémiologiques détaillées, on estime que la cellulite est présente chez plus de 80 % des femmes postpubères [3], [4].
La disposition des septa fibreux (structures en forme de filaments) est un aspect bien établi, lié au genre, qui contribue à son apparition. Ces septa relient le tissu cutané qui se trouve au-dessus au fascia plus profond qui se trouve en dessous. Chez les femmes, ces septa sont perpendiculaires à la peau, alors que chez les hommes, ils sont placés à un angle oblique. Cette orientation permet au tissu adipeux (graisse) environnant de faire saillie dans le derme de la peau pour créer l’effet de capiton [5], [6].
En outre, de nombreuses autres causes pourraient contribuer à la formation de la cellulite : prédispositions génétiques ; facteurs liés au mode de vie, tels qu’une consommation excessive de glucides (qui entraîne une hyperinsulinémie, favorise la lipogenèse et, en fin de compte, augmente la taille des cellules adipeuses) ; et un mode de vie sédentaire (qui a lui-même un effet négatif sur la circulation sanguine générale et la microcirculation dans les zones de cellulite) [7].
Les hormones sexuelles féminines, telles que l’augmentation des œstrogènes pendant la grossesse, jouent également un rôle dans le développement de la cellulite [8], [9], tandis que le tabagisme et la consommation d’alcool sont également considérés comme des facteurs potentiels [10]. Sur le plan histologique, la cellulite se caractérise par une perturbation du flux sanguin (veineux) et du drainage lymphatique, qui compromet la microcirculation locale [11] ; une inflammation chronique autour du réseau de fibres réticulaires dans lequel les cellules adipeuses (graisseuses) sont intégrées, ce qui entraîne une augmentation du nombre et de l’épaisseur des fibres réticulaires, affectant encore davantage la circulation et l’aspect de la peau [12].
Le rôle de l’adiponectine est une découverte plus récente et notable. Il s’agit d’une hormone dérivée principalement des cellules adipeuses sous-cutanées elles-mêmes, qui a démontré des effets anti-inflammatoires et vasodilatateurs, et dont l’expression s’est avérée réduite avec l’augmentation de la masse grasse locale [13]. Les résultats d’une récente étude cas-témoins chez les humains suggèrent qu’une altération de la sécrétion d’adiponectine par les réserves de graisse sous-cutanée pourrait contribuer au développement de la cellulite [14].
Ce dernier point peut avoir une importance clinique, comme nous le verrons, étant donné que les ajustements alimentaires ont un effet positif sur la libération d’adiponectine, offrant potentiellement une autre méthode pour cibler la réduction de la cellulite par le biais de l’alimentation et de la supplémentation. Sur le plan clinique, l’échelle de Nurnberger-Muller et l’échelle de gravité de la cellulite font partie des principaux systèmes de classification utilisés pour l’évaluation et la réponse au traitement [15]. Cet article se penche sur certaines données probantes concernant les compléments alimentaires et les suppléments oraux d’origine végétale destinés à la gestion de la cellulite.
Peptides de collagène bioactifs
S’appuyant sur des recherches démontrant un effet positif de la supplémentation en peptides de collagène sur les mesures de l’élasticité de la peau et les niveaux de collagène de type I et d’élastine dans une étude sur le vieillissement de la peau humaine, une équipe a cherché à déterminer ses effets dans le contexte du traitement de la cellulite [16].
Puisque la cellulite, et en particulier l’effet de capitonnage de la peau, implique des modifications dermiques et des tissus conjonctifs locaux, qui sont ensemble affaiblis par des altérations de la matrice extracellulaire, la supplémentation en peptides de collagène bioactifs (PCB) pourrait aider à restaurer et à normaliser les protéines de la matrice extracellulaire et à rétablir des structures cutanées et tissulaires optimales [17].
Dans leur essai randomisé, en double aveugle, et contrôlé contre placebo, 105 femmes (âgées de 24 à 50 ans) présentant une cellulite modérée sur les cuisses ont reçu soit 2,5 g de PCB, soit un placebo, chaque jour pendant 6 mois. Dans chaque groupe, les participantes ont été classées en fonction de leur indice de masse corporelle (< 25 pour un poids normal ou > 25 pour un surpoids). L’apparence de la cellulite a été évaluée par l’investigateur selon une échelle modifiée de Nurnberger et Muller, et des évaluations instrumentales de la surface de la peau ont été effectuées pour mesurer l’ondulation de la peau et la densité dermique au début de l’étude, ainsi qu’au bout de 3 et 6 mois [18]. Le tableau ci-dessous résume les résultats statistiquement significatifs.
Résultats notés atteignant une signification pour le groupe de traitement par rapport à la ligne de base et/ou au groupe placebo [19] |
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Aspect de la cellulite évalué par l’investigateur |
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Après 3 et 6 mois |
Amélioration des scores de cellulite pour l’ensemble du groupe et pour la sous-population des personnes dont l’IMC est supérieur à 25, par rapport à l’état initial [p < 0,05]. |
Après 6 mois |
Amélioration des scores de cellulite pour la sous-population des personnes dont l’IMC est inférieur à 25 [p < 0,05]. |
Après 3 et 6 mois |
Amélioration des scores de cellulite pour l’ensemble du groupe par rapport au placebo [p < 0,05]. Pour les personnes ayant un IMC < 25, une réduction moyenne de 9 % du score de cellulite a été obtenue par rapport au placebo, tandis que les personnes ayant un IMC > 25 ont vu une réduction de 4 % du score à 6 mois par rapport au groupe placebo. |
Évaluation de l’ondulation de la peau |
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Après 6 mois |
Une réduction de 8 % de l’ondulation de la peau a été constatée pour toutes les femmes traités par PCB par rapport au groupe placebo [p < 0,05]. |
Évaluation de la densité de la peau |
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Après 6 mois |
Une perte progressive de la densité dermique, représentant une réduction de 3,1 %, a été constatée dans le groupe placebo [p < 0,01], mais n’a pas été observée dans le groupe traité. |
Après 6 mois |
Le groupe PCB a eu une augmentation de la densité dermique par rapport au groupe placebo [p < 0,05]. |
Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires sur l’utilisation des peptides de collagène pour traiter la cellulite, cela ouvre la voie à l’exploration de traitements qui ciblent des composants clés des structures de soutien de la peau et des tissus locaux.
Jus de baies d’aronia
La composition du fruit de l’aronia (Aronia melanocarpa), est riche en antioxydants divers, notamment en proanthocyanidines, en flavonols, et en acides phénoliques [20]. Ayant déjà bénéficié d’une certaine exploration et recherche pour son utilisation dans la gestion des facteurs de risque des maladies cardiovasculaires (y compris les effets sur les lipides sanguins / le cholestérol, le glucose, l’hémoglobine A1c, et la pression artérielle, entre autres), une équipe a souhaité élucider l’effet de cet aliment / supplément fonctionnel sur la cellulite[21].
Les auteurs citent un certain nombre de moyens par lesquels les antioxydants du jus de baies d’aronia pourraient avoir un effet positif sur la cellulite. Il s’agit notamment de l’amélioration du flux sanguin microvasculaire et de la formation de liquide interstitiel ; de l’amélioration de la réparation des lésions des vaisseaux sanguins, qui sous-tend la perméabilité du liquide qui les traverse ; de la restauration des cellules et de la fonction endothéliale ; d’un effet anti-inflammatoire via l’atténuation de la libération de prostaglandines de type 2 ; et, enfin, d’un effet bénéfique sur le métabolisme des graisses [22]. Dans leur étude interventionnelle à bras unique, 29 femmes (âgées de 25 à 48 ans) avec une cellulite de niveau 2 (selon l’échelle de Nurnberger-Muller) ont consommé 100 ml par jour de jus de baies d’aronia biologique pendant 3 mois, sans autre changement de régime alimentaire, d’exercice, ou de mode de vie. La plupart des évaluations instrumentales ont été effectuées au début de l’étude, au 45e jour, et au 90e jour.
Il s’agissait notamment de l’analyse par ultrasons des structures cutanées et sous-cutanées (épaisseur du derme et de l’épiderme, longueur des fascicules du tissu sous-cutané, et présence d’un gonflement ou d’un œdème local) et de mesures anthropométriques (indice de masse corporelle, graisse corporelle totale, circonférence de la cuisse et de la hanche). Des comparaisons de photos numériques du haut du dos et de l’avant de la cuisse ainsi que des évaluations biochimiques ont également été effectuées au début et à la fin de l’étude (y compris les lipides sanguins, les enzymes hépatiques, et le glucose). En outre, les patientes ont rempli des questionnaires à la fin de l’étude [23].
Les résultats pertinents ayant une signification statistique pour le groupe d’étude (par rapport à la ligne de base) ont été trouvés sur les mesures ultrasonores et comprennent une réduction moyenne de l’épaisseur du tissu sous-cutané et de la mesure combinée de l’épaisseur du tissu dermique et sous-cutané de 9,5 % et 9,6 %, respectivement, au 90e jour [p < 0,05] ; une réduction de la longueur moyenne des fascicules sous-cutanés de 2,96 ±0,72 mm à 1,61 ±0,35 mm au 90e jour [p < 0,05]. Les auteurs ont également signalé la présence d’un œdème sous-cutané chez environ 55 % des patientes au début de l’étude. Cette proportion est tombée à un peu moins de 21 % au 45e jour, puis à 0 % au 90e jour [24].
En ce qui concerne les évaluations des photographies numériques, sur les 10 évaluateurs indépendants qui les ont examinées, 5 ont fait état d’une amélioration notable au 90e jour. Enfin, en ce qui concerne l’analyse du questionnaire, un peu plus de 41 % des participantes ont déclaré avoir remarqué une amélioration de la gravité de leur cellulite, 48 % n’ont pas remarqué de changement, et les autres sujets étaient ambivalentes. Il est intéressant de noter que 69 % des sujets ont signalé une amélioration de la tension de la peau. Les effets secondaires les plus fréquemment signalés étaient de nature digestive, tels que la constipation et la diarrhée, pour environ 14 % des participantes [25].
Aperçu d’un supplément à base de plantes combinées
L’exploration des effets de diverses substances à base de plantes et de nutriments sur la cellulite, en particulier leur relation avec une microcirculation et un flux lymphatique déficients dans les zones où les vaisseaux sanguins et lymphatiques s’enroulent autour des cellules graisseuses, était un objectif clé pour une autre équipe de recherche [26].
En bref, l’une des études de cette équipe a révélé qu’une paire de formules, combinant chacune le même ensemble spécifique de plantes hormis un ingrédient breveté, a entraîné plusieurs effets dans le traitement de la cellulite au cours d’un essai randomisé et contrôlé contre placebo d’une durée de 47 jours. Les ingrédients notés dans les deux formules testées sont énumérés dans le tableau ci-dessous. Diverses évaluations cliniques ont été effectuées, et la moitié des sujets de chaque bras de l’étude ont également subi des évaluations instrumentales supplémentaires, telles que la vidéocapillaroscopie, qui permet d’explorer le flux et la densité capillaires [27].
Certains des effets notables au sein du groupe à la fin de l’étude pour les deux formules d’essai (désignées par A et C), mais non trouvés pour le groupe placebo, étaient une réduction de l’indice de masse grasse (−3 % dans le groupe A, −7,1 % dans le groupe C ; tous deux p < 0,001) et de la circonférence de la cuisse (−1,7 % dans le groupe A, −3,6 % dans le groupe C ; tous deux p < 0. 001) ; augmentation du flux sanguin capillaire (+16 % dans le groupe A, +25,5 % dans le groupe C ; tous deux p < 0,001) et de la densité capillaire (+33 % dans le groupe A, +196 % dans le groupe C ; tous deux p < 0,001) ; ainsi que des évaluations échographiques montrant une diminution du lipœdème et du gonflement consécutif du tissu adipeux (−30 % dans le groupe A, −37 % dans le groupe C ; tous deux p < 0,001) [28]. Les questionnaires de l’investigateur et d’auto-évaluation ont également démontré des bienfaits significatifs pour les deux groupes par rapport au placebo pour des paramètres tels que la réduction de la cellulite et la satisfaction à l’égard du traitement (p < 0,001 dans les deux cas) [29]. Bien que ces recherches soient encourageantes, des essais plus importants avec un suivi plus long sont encore nécessaires.
Ingrédients clés trouvés dans les formules de test[30] |
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Plantes |
Effet(s) anti-cellulite possible(s) |
Ginkgo biloba |
Amélioration de la circulation sanguine grâce à l’activité anti-facteur activateur de plaquettes (PAF) |
Antioxydant |
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Gotu kola (Centella asiatica) |
Augmentation de l’activité des fibroblastes, y compris la synthèse du collagène |
Fucus vesiculosus |
Augmentation du métabolisme |
Diminue l’œdème |
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Mélilot (Mellilotus officinalis) |
Augmente la résistance capillaire |
Diminue la perméabilité vasculaire |
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Réduction de l’œdème tissulaire |
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Amélioration de la circulation lymphatique |
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Extrait de pépin de raisin (Vitis vinifera) |
Antioxydant |
Inhibiteur compétitif des enzymes qui dégradent les structures de soutien de la peau (élastase, collagénase, hyaluronidase) |
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Protection des capillaires |
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Améliore l’oxygénation des tissus |
Matière à réflexion : Le rôle potentiel d’un régime végétarien et d’une supplémentation de soutien
Nous avons déjà évoqué les nouvelles données établissant un lien entre la baisse des taux d’adiponectine et la formation de cellulite [31]. Il est intéressant de noter que des données récentes suggèrent qu’un régime végétarien puisse avoir un effet d’augmentation de l’adiponectine. C’est l’une des conclusions d’une étude ouverte, randomisée, d’une durée de 6 mois, comparant les effets d’un régime végétarien à ceux d’un régime diabétique traditionnel dans un groupe de participants souffrant de diabète de type 2 [32].
Plus précisément, les personnes suivant un régime végétarien restreint en calories ont obtenu une augmentation de 19 % de l’adiponectine plasmatique totale par rapport au niveau de base, par rapport au groupe de contrôle consommant un régime diabétique restreint en calories (p = 0,02) [33]. On espère que ce lien potentiel encouragera d’autres recherches visant à tester et à élucider spécifiquement cet effet potentiel d’un régime à base de plantes sur le développement, la progression, ou la gestion de la cellulite. Les aliments fonctionnels et les suppléments qui permettent de suivre un régime végétarien pourraient, du moins en théorie, jouer un rôle complémentaire important en aidant les individus à adopter avec succès une telle approche diététique. Il s’agit par exemple d’utiliser des poudres de protéines d’origine végétale pour préparer des smoothies et de consommer des barres repas à base de plantes. Outre les bienfaits généraux d’un régime végétarien pour la santé, cette approche pourrait également compléter les recherches démontrant les bienfaits de la perte de poids et de l’exercice physique sur la cellulite [34], [35].
L’amélioration de notre compréhension des facteurs qui sous-tendent le développement de la cellulite nous donne l’occasion d’explorer la manière dont les composés à base de plantes et de nutriments peuvent être en mesure d’influencer ces processus. Aussi passionnant que soit ce domaine émergent, il est nécessaire de poursuivre les recherches dans ce domaine. Cela permettra en fin de compte d’établir le rôle que ces agents peuvent jouer dans le choix des options de traitement de la cellulite.
Références
[1] Luebberding, S., N. Krueger, et N.S. Sadick. « Cellulite: An evidence-based review. » American Journal of Clinical Dermatology, Vol. 16, No. 4 (2015): 243–256.
[2] Bass, L.S., et M.S. Kaminer. « Insights into the pathophysiology of cellulite: A review. » Dermatologic Surgery, Vol. 46, No. 1, Suppl. 1 (2020): S77–S85.
[3] Luebberding, Krueger, et Sadick. « Cellulite: An evidence-based review. »
[4] Bass and Kaminer. « Insights into the pathophysiology of cellulite. »
[5] Luebberding, Krueger, et Sadick. « Cellulite: An evidence-based review. »
[6] Emanuele, E., et autres. « Adiponectin expression in subcutaneous adipose tissue is reduced in women with cellulite. » International Journal of Dermatology, Vol. 50, No. 4 (2011): 412–416.
[7] Khan, M., D. Bolotin, et N. Saedi. « Cellulite: Anatomy, etiology, treatment indications. » Chapitre 12 (p. 99–105) dans: Orringer, J., et autres, éditeurss. Body shaping: Skin-fat-cellulite, première édition. Edinburgh, Elsevier, 2016, 200 p., ISBN 978‑0‑3233‑2197‑6.
[8] Khan, Bolotin, et Saedi. « Cellulite: Anatomy, etiology, treatment indications. »
[9] Tokarska, K., et autres. « Cellulite: A cosmetic or systemic issue? Contemporary views on the etiopathogenesis of cellulite. » Advances in Dermatology & Allergology, Vol. 35, No. 5 (2018): 442–446.
[10] Tokarska et autres. « Cellulite: A cosmetic or systemic issue? »
[11] Peterson, J.D., et M.P. Goldman. « Laser, light, and energy devices for cellulite and lipodystrophy. » Clinics in Plastic Surgery, Vol. 38, No. 3 (2011): 463–474.
[12] Peterson et Goldman. « Laser, light, and energy devices for cellulite and lipodystrophy. »
[13] Emanuele et autres. « Adiponectin expression in subcutaneous adipose tissue. »
[14] Emanuele et autres. « Adiponectin expression in subcutaneous adipose tissue. »
[15] Luebberding, Krueger, et Sadick. « Cellulite: An evidence-based review. »
[16] Schunck, M., et autres. « Dietary supplementation with specific collagen peptides has a body mass index-dependent beneficial effect on cellulite morphology. » Journal of Medicinal Food, Vol. 18, No. 12 (2015): 1340–1348.
[17] Schunck et autres. « Dietary supplementation with specific collagen peptides. »
[18] Schunck et autres. « Dietary supplementation with specific collagen peptides. »
[19] Schunck et autres. « Dietary supplementation with specific collagen peptides. »
[20] Savikin, K., et autres. « Dietary supplementation with polyphenol-rich chokeberry juice improves skin morphology in cellulite. » Journal of Medicinal Food, Vol. 17, No. 5 (2014): 582–587.
[21] Savikin et autres. « Dietary supplementation with polyphenol-rich chokeberry juice. »
[22] Savikin et autres. « Dietary supplementation with polyphenol-rich chokeberry juice. »
[23] Savikin et autres. « Dietary supplementation with polyphenol-rich chokeberry juice. »
[24] Savikin et autres. « Dietary supplementation with polyphenol-rich chokeberry juice. »
[25] Savikin et autres. « Dietary supplementation with polyphenol-rich chokeberry juice. »
[26] Distante, F., P.A. Bacci, et M. Carrera. « Efficacy of a multifunctional plant complex in the treatment of the so-called ‘cellulite’: Clinical and instrumental evaluation. » International Journal of Cosmetic Science, Vol. 28, No. 3 (2006): 191–206.
[27] Distante, Bacci, et Carrera. « Efficacy of a multifunctional plant complex. »
[28] Distante, Bacci, et Carrera. « Efficacy of a multifunctional plant complex. »
[29] Distante, Bacci, et Carrera. « Efficacy of a multifunctional plant complex. »
[30] Distante, Bacci, et Carrera. « Efficacy of a multifunctional plant complex. »
[31] Emanuele et autres. « Adiponectin expression in subcutaneous adipose tissue. »
[32] Kahleova, H., et autres. « Vegetarian diet improves insulin resistance and oxidative stress markers more than conventional diet in subjects with type 2 diabetes. » Diabetic Medicine, Vol. 28, No. 5 (2011): 549–559.
[33] Kahleova et autres. « Vegetarian diet improves insulin resistance and oxidative stress markers. »
[34] Löberbauer‑Purer, E., et autres. « Can alternating lower body negative and positive pressure during exercise alter regional body fat distribution or skin appearance? » European Journal of Applied Physiology, Vol. 112, No. 5 (2012): 1861–1871.
[35] Khan, M.H., et autres. « Treatment of cellulite: Part II. Advances and controversies. » Journal of the American Academy of Dermatology, Vol. 62, No. 3 (2010): 373–384; quiz 385–386.